jeudi 2 avril 2015

Antarctique, Le krill ou crevette

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  • Sécurité

    L’Antarctique est définie par le Traité sur l’Antarctique du 1er décembre 1959 comme l’ensemble des terres, îles et espaces maritimes situés au sud du 60ème parallèle sud. Toute activité dans cette région doit respecter les règlementations internationales adoptées par la Réunion consultative du Traité sur l’Antarctique (RCTA) ainsi que, pour les ressortissants français, les règles nationales françaises (voir le Code de l’environnement).
    • L’Antarctique est une zone dangereuse en raison de ses conditions climatiques extrêmes, tant à terre (températures très basses y compris en été, vents violents, changements de temps très rapides, altitude élevée etc.) qu’en mer (glaces dérivantes, houle, courants et vents violents etc.). L’Antarctique est aussi une région écologiquement fragile où toute activité est encadrée par des normes environnementales strictes (voir la rubrique « entrée en séjour »).
    • Il n’existe aucun service d’urgence en Antarctique : en cas de difficulté, le visiteur ne pourra compter que sur les moyens de son groupe ou de son opérateur touristique pendant le délai nécessaire à l’acheminement de secours - qui peut atteindre plusieurs jours, l’Amérique du sud étant à 975 km, l’Australie à 2 500 km et l’Afrique du Sud à 4 500 km. Il est très vivement recommandé de ne pas voyager seul, d’éviter toute prise de risque inutile et de se doter du matériel nécessaire dont le bon fonctionnement aura été vérifié.
    • Les télécommunications sont difficiles en Antarctique. Les bases scientifiques disposent le plus souvent d’une couverture radio, téléphonique et internet limitée mais suffisante à leurs besoins. En revanche, sur le reste du continent, les télécommunications sont quasi-inexistantes - notamment au sud du 70ème parallèle. Il est indispensable de se renseigner avant le départ sur la couverture radio des zones dont la visite est prévue ainsi que sur les équipements nécessaires.
    Cartes

     Le krill

    Répartition[modifier | modifier le code]

    En arctique et dans le nord de l'océan Atlantique, il s'agit principalement de Meganyctiphanes norvegica, crustacés de 6 cm à 7 cm de long pesant en moyenne 2 g, au corps presque transparent et légèrement verdâtre car il se nourrit en filtrant le phytoplancton, pigmenté de points rouges et montrant deux grands yeux noirs. Il vit jusqu'à six ans.
    Dans l'océan austral, le krill antarctique est principalement constitué d’Euphausia superba, sans courbure dorsale et possédant des yeux noirs de grande taille. Pélagique, il constitue la première source d'alimentation des cétacés à fanons (mysticètes ; dont grands rorquals et baleines franches), avec un rendement très faible pour les cétacés, puisque pour grossir de 1 kg, ils doivent en absorber 100 kg. Les baleines en mangent plusieurs tonnes par jour. Ainsi, le déplacement de ces minuscules crustacés entraîne-t-il à lui seul, la migration des géants des mers.
    Le krill est au centre d'une importante chaîne trophique, dont dépendent calmars, mammifères marins, oiseaux, poissons et certains cétacés qui s'en nourrissent.
    Le krill et d'autres types de crevettes sont à l'origine de la coloration rose des flamands roses, et rose-orange de la chair du saumon sauvage. Il renferme en effet de l’astaxanthine, un caroténoïde rouge, une vitamine A anti-oxydante.
    Il fait l’objet d'une pêche industrielle, dont en Norvège et autour de l'Antarctique.